LES POILUS, LES BARBUS ET LES... COUILLUS !

D'abord, il y eut les poilus. Il faut l'avouer, l'honneur, les valeurs, c'était il y a bien longtemps. Mais on le fête encore. Il reste des survivants de ce que l'on pourrait nommer une des horreurs humaines. Il semble toujours plus facile d'en créer de nouvelles. La nature humaine a souvent en elle des extrêmes surprenants : elle peut faire le meilleur comme créer le pire. Mais, le poil n'étant jamais assez long, on inventa le barbu. Etre suprêmement méchant et qui plus est étranger. Déjà que chez nous, la barbe se porte courte, alors imaginez, une couleur de peau différente... Mais, tout comme l'habit ne fait pas le moine (ou peut le faire tout autant), la couleur ni la foi ne fait forcément le terroriste. Seule encore une fois l'exaltation nuit... Ce qui est un comble pour une illumination divine ! (Ou qui se réclame d'elle) Donc, on inventa de nouvelles guerres, même s'il pouvait se révéler pour certaines, d'être justifiées.

Enfin, il y eut les couillus. La dernière génération. Enfin, la dernière en date. Un petit quadruplé bien ficelé sinon couillu d'ailleurs. Les gazelles n'ont pas leur (première) place dans leur savane. Tout le monde le sait. Elles ont juste le droit de brouter. Et c'est un comble car certaines catégories de gazelles feraient la beauté de notre monde. Et donc, les couillus se battent à coups de bite, euh, de bâte, pardon. Et, comme il est de coutume chez l'homme, tous les coups sont permis.

Faire descendre les bergers de leur montagne (merci, En Bas A Droite), s’inventer des électeurs, débéatifier la Vierge ou manger un lion (non, je n’ai pas reçu d’argent pour cette promo avariée). A chacun sa méthode, aussi mauvaise l’une que l’autre.

Même si le lion n'est pas mort, et c'est à son honneur, c'est un peu à cause perdue, la cour de sa majesté s'est un peu effritée, une de ses lionnes a rejoint un plus jeune prétendant, timidement. Son rival, qui rêve de finale avec lui, se reconnait quelque part dans la dissidence allant jusqu'à ignorer celui qu'on désigne déjà comme vainqueur. Il oublie que les municipales ne sont pas un plateau de théâtre même si celui, qui (pourtant) de loin, en fait "un peu trop", avec ses airs empruntés à la "Giuseppe Di Stefano" dans un air de La Tosca, son trémolo dans la voix, pourrait démontrer le contraire. La force de frappe, cependant, avec l'arsenal qui l'accompagne, pourrait être efficace, et, ce que l'on peut dire, il aurait de quoi offrir. Autant que la personne qui lui est proche... La semaine prochaine devrait nous le prouver.

Avec 97.32% d'approbation pour sa liste, les dissidents ayant toujours décidé de ne pas faire entendre leurs voix (ce qui prouve, effectivement, leur force d'opposition... et leur désapprobation), Patrick Allemand, cependant, n'en mène pas large, avec une gauche locale, non seulement affaiblie par un marasme national et un effilochement local... mais très probablement soutenu, soient par des "souteneurs", soit par une cour enflammée, soient (il faut l'avouer) par des aficionados de la pensée profonde du socialisme, plus profonde néanmoins que la pensée purement spéculatrice d'une droite ouverte au "médiatique-ment" correcte.

N'est-il pas dommage, mesdames, de ne parler que poils, alors que vous passez votre temps à vous les enlever, que barbe alors que ce sont ces mêmes "poilus" qui vous rasent, et enfin, de "couillus", alors que souvent, vous en avez bien plus... Il suffirait ensuite, pour comble de détresse, lancer un concours de la plus "grosse", alors que là également, les préjugés, qui sont de mise, n'ont aucun poids dans la réalité. Il se révèlera souvent plus juste, qu'au bout du compte, non seulement elle ne soit pas si grosse que cela, mais qu'en plus, rien ne l'accompagne.

Sombre réalité.