Trois élus sur la scène pour une star sur les rails. Un beau portrait. Du monde. Un soleil caché par les nuages, la pluie qui a épargné les intervenants. Une foule qui était venue voir son héros, prêter une oreille aux élus. Enfin un soulagement : les travaux sont quasiment finis.
Un Peyrat parfois bredouillant, un Allemand presque plus discret que la discrétion même, un Estrosi plus Sarkozien que Niçois.
La foule se pressait contre les barrières pour entrapercevoir leur star qui les sauvera si peu des bus bondés mais peut-être de leurs retards. Ecouter un maire qui bientôt a été tenté de tendre la perche à Patrick Mottard qui n'était pas invité sur le podium... pharaonesque... Ces deux-là rêvent vraisemblablement d'une finale. Je persiste à douter de la couleur politique de Mottard. Les deux dissidents se seraient-ils retrouvés ? Et entendus ? Ce serait là une traitrise sans nom. Envers le peuple niçois.
Patrick Allemand semblait peu à l'aise. Les adversaires, tout autant que l'enjeu, étaient de taille.
A un détail près. Ou deux.

La population semblait sensible à un Peyrat un petit moins oratoire parfois, mais jouant finement de la langue de Molière, avec son humour à point nommé chauffé comme il le faut.
Christian Estrosi a dérapé, du moins à mes oreilles de pur Niçois. J'ai été parmi ceux qui l'ont hué. Je n'étais pas venu sur cette place pour entendre parler de Sarkozy, et c'est ce qui nous a été servi à tout bout de champs. Soutien de... Appui de... Jusqu'à en revenir finalement à Nice, après un long périple des plus agaçants à Paris. Le ticket à un euro pour essayer d'accrocher les Niçois (et les Niçoises, pardon mesdames), les axes routiers.
Franchement peu convaincant.

Je suis heureux de vous annoncer que l'heureux vainqueur des prochaines municipales est :

Celui ou celle qui ne se trouvera pas en dessous à ce moment-là !

Je vous souhaite un bon shopping de Noël avec le tramway.

TRAM... ET UNE NOUVELLE TRAME

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